Suite au décès de Michel Blanc : Comprendre l’allergie aux produits de contraste iodés (PCI) et savoir la reconnaître

Le décès soudain de l’acteur Michel Blanc soulève encore des incertitudes quant à sa cause exacte. La Société Française d’Allergologie (SFA), par la voix de son président, le Pr Frédéric Bérard, souhaite rappeler ce qu’est réellement l’allergie aux produits de contraste iodés (PCI) et comment la reconnaître.

Le mot du Président

Le risque d’une allergie aux produits de contraste iodés (PCI) utilisés en radiologie n’est pas plus élevé qu’un risque d’allergie aux antibiotiques. Mais les PCI sont plus irritants que les antibiotiques et occasionnent ainsi des effets indésirables chez plus de 3% des patients, le plus souvent bénins.

Les 5 symptômes les plus fréquemment retrouvés lors de ces réactions sont les nausées, une sensation de chaleur, un prurit (démangeaisons) ou une urticaire, parfois des vomissements. Lorsqu’on présente un ou plusieurs de ces symptômes, en dehors de l’urticaire, ce n’est pas allergique. On parle d’intolérance ou hypersensibilité non allergique.

Lorsqu’il existe une urticaire, celle-ci n’est allergique qu’une fois sur 10, et jamais allergique lorsqu’elle survient plusieurs heures après l’injection.

Lorsqu’un patient a fait une réaction mais n’est pas allergique au PCI, une simple prémédication permettra le plus souvent de bien tolérer le PCI en cas de nouvelle administration.

Lorsqu’il existe une allergie au PCI, confirmée par un allergologue, les explorations allergologiques permettront de trouver dans la majorité des cas une alternative et d’administrer un autre PCI auquel le patient n’est pas allergique.

La SFA continue d’informer et de sensibiliser sur ce sujet pour aider à mieux comprendre et gérer ces risques.

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